Les diktat en matière d'habillement me paraissent toujours assez ridicules. Un cinquantenaire sportif a plus d'allure qu'une moule de vingt ou trente ans, quel que soit le sexe. De plus nous n'avons pas génétiquement la même morphologie ni les mêmes prédispositions génétiques.
Dernier point et non des moindres : il faut avoir les moyens pour se faire tailler ses vêtements sur mesure et l'habillement industriel ne tient aucunement compte des particularités individuelles. Ce qui pose un problème pour beaucoup de personnes : les très petites obligées de s'habiller et se chausser rayon ado voire enfant, la femme à l'opulente poitrine doit choisir entre le moulage limite décent de sa taille ou l'allure sac à patate de la taille au-dessus... La femme aux trop longues jambes a des pantalons soit qui ont le feu au plancher (taille adaptée) soit dont le fond traîne entre les cuisses (taille au-dessus)...
Je ne vois pas de raisons de renoncer au maillot deux pièces au prétexte que j'ai... zut j'ai dépassé la limite de 47. Si le spectacle offense le spectateur... qu'il regarde ailleurs. Je m'y tiens, même si son inconvénient majeur, c'est que les spinnakers peuvent dévoiler parfois ce qu'ils sont sensés cacher suite à un mouvement.
Il existe de vrais fautes de goût même pour une silhouette flatteuse mais on peut ne pas avoir les moyens de choisir ce qui est le plus esthétique et les fashion victims ont le grand tort de ne pas avoir conscience que leur corps, eux, ne change pas d'une année à l'autre.
C'est une leçon que j'ai apprise très jeune et m'a définitivement soignée de la mode que je ne suis pas du tout.
P.S. : Petite anecdote pour vous faire rire. Quand j'avais 12-13 ans, c'était le retour de l'esthétisme garçonne des années 20-30 : Coiffure à la Louise Brooks, robes à tailles très basses.... A cette époque, j'ai fait couper mes cheveux et voulu ce type de robes. Problèmes : mes cheveux trop fins ne restaient pas courbés, tombaient mollement et tristement sur mes joues et me chatouillaient le cou et j'ai les jambes courtes, ce que ce type de fringues aggravait. Et j'ai jamais ressemblé aux modèles présentés, ou alors en caricature.
Depuis j'ai décidé d'être moi-même. C'est beaucoup plus économique, nettement moins prise de tête et c'est tellement agréable de ne pas se soucier de se conformer.