Un décret vient de rendre obligatoire l'accord parental pour les mineurs qui veulent un piercing ou un tatouage.
Pourquoi ce décret ?L'Académie de Médecine a émis des inquiétudes suite à la survenue de complications médicales apparues après la pose d'un piercing ou la réalisation d'un tatouage.
C'est quoi ce décret ?Ce mardi 20 février est paru au Journal Officiel un décret "fixant les conditions d'hygiène et de salubrité relatives aux pratiques du tatouage avec effraction cutanée et du perçage". C'est le ministère de la Santé qui est à l'origine de ce texte.
Qu'est-ce que ça va changer côté hygiène ?Selon le décret, toutes les personnes qui déclarent mettre en oeuvre "des techniques de tatouage par effraction cutanée, y compris la technique du maquillage permanent, et du perçage corporel, à l'exception du perçage du pavillon de l'oreille et de l'aile du nez quand il est réalisé par la technique du pistolet perce-oreille", doivent obligatoirement déclarer leur activité auprès du département du lieu d'exercice de cette activité.
"Une formation aux conditions d'hygiène et de salubrité", est également rendue obligatoire à tous les personnels.
Le décret impose par ailleurs l'utilisation de matériel "à usage unique et stérile", ou "stérilisé avant chaque utilisation", ainsi que des locaux comprenant "une salle exclusivement réservée à la réalisation de ces techniques".
Et côté accord parental ?Enfin, tatouages et piercings ne pourront plus être effectués sur une personne mineure "sans le consentement écrit d'une personne titulaire de l'autorité parentale ou de son tuteur".
Des amendes sont-elles à prévoir ?Oui. En cas de non respect de ces règles, le décret prévoit des contraventions avec un passage au tribunal, pour un montant allant jusqu'à 1.500 euros.
(Source:Relaxnews)