Le « Song of the whale », le navire scientifique d’IFAW (Fonds international pour la protection des animaux), sera à La Rochelle aujourd'hui 17 avril.. Une conférence de presse suivie d’une visite du bateau est organisée à cette occasion.
Le professeur Vincent Ridoux de l’Université de La Rochelle, par ailleurs représentant de la France à la commission scientifique de la CBI (Commission baleinière internationale) participera à cette conférence ainsi que les chercheurs du « Song of the whale ». Depuis l’entrée en vigueur du moratoire de la Commission Baleinière Internationale (CBI) sur la pêche, plus de 20 000 baleines ont été tuées pour des raisons scientifiques notamment par les japonais.
Les scientifiques du « Song of the whale » prouvent par leurs recherches qu’il n’est nul besoin de tuer les baleines pour les étudier. Ce sont ces méthodes qu’ils vous expliqueront au cours de cette conférence. Ce sera également l’occasion à quelques semaines de la réunion annuelle de la CBI qui se déroulera à Anchorage (Alaska- USA) de faire le point sur la tentative d’une majorité de pays de reprendre la chasse à la baleine, à l’instigation du Japon.
Les baleines sont en danger. Il y a plus de vingt cinq ans la plupart des pays baleiniers ont décidé d’un moratoire interdisant la chasse à la baleine. Malgré ce moratoire, la Norvège a continué la chasse commerciale, l’Islande a pris l’an dernier la décision de la reprendre. Le Japon n’a jamais cessé de tuer des baleines au nom de la « science ».
L’an dernier à St Kitts et Nevis lors de la dernière réunion de la CBI une courte majorité de pays a voté pour une reprise de la chasse commerciale des baleines. Il faudrait une majorité des trois quarts pour qu’il soit mis fin au moratoire voté en 1982 sur l’interdiction de la chasse. Nous n’en sommes pas encore là mais il n’en reste pas moins que cette majorité acquise par les partisans de la chasse est une indication qui donne à craindre pour le sort des baleines.
Depuis 1987, l’équipage du Song of the Whale de l’IFAW a réalisé des projets dans plus de vingt pays dont l’Ecosse, les Açores, le Maroc, l’Islande et les Etats-Unis.
En 2004, IFAW a remplacé le Song of the Whale initial par un navire plus grand et plus performant, qui permet à ses chercheurs de naviguer plus loin et dans des conditions météorologiques plus difficiles, de rester plus longtemps en mer et d'effectuer des recherches encore plus efficaces.
L’équipage du Song of the Whale contribue considérablement à la conservation des mammifères marins au moyen des éléments suivants : une compréhension scientifique approfondie de leur répartition, des sons qu’ils produisent et de leur nombre ; une assistance aux baleines enchevêtrées dans les équipements de pêche ; la promotion d’une observation responsable des baleines comme alternative à la chasse; le soutien aux politiques en faveur de la protection des mammifères marins.
(Source:actualites-news-environnement)http://www.ifaw.org/ifaw/general/default.aspx?splash&oid=17869