Recrutement et discrimination

Une récente enquête de l’Apec indique qu’un grand nombre de recruteurs «maison», ainsi que dans les cabinets professionnels, pratiquent quotidiennement une discrimination à la lecture du CV.

Presque 1 cadre sur 3 ne s’y trompe d’ailleurs pas en ressentant une discrimination à la lecture du profil demandé (annonce presse et Internet) ou lors de l’entretien. Les 4 principaux critères «discriminants» de sélection utilisés couramment par les recruteurs sont :

• 70% L’âge
• 44% Le nom, prénom
• 35% La photo
• 34% La situation familiale

Pensez vous que ces chiffres reflètent la réalité
Pensez vous avoir déjà été victime d'une de ces discriminations

Bonjour à tous,

Chez un grand fabricant de copieur et à la suite d'un entretien de groupe que j'avais passé avec succès, pendant la deuxième partie, lors de l'entretien avec le PdG et la responsable du perso, ils m'ont clairement dit "mais comment allez vous faire avec vos trois enfants et en plus vous avez plus de 40 ans, face aux petits jeunes, allez vous apprendre aussi facilement !
C'était peut être des phrases pour déstabiliser mais je trouve ces pratiques honteuses mais malheureusement réels.
J'ai des maies femmes qui ne mettent pas le nombre d'enfant par ex ! Mais ou va t'on ?

A bientôt

Il faut qd meme savoir que vous pouvez, que dis je...vous devez
denoncer des lors que vous etes victime de ce genre de pratique!!

Pour dénoncer il faut des preuves, tu te vois dans cette situation pour un entretien d'embauche:

Bonjour monsieur, je me présente devant vous pour le poste de....
Je me permet de mettre ma caméra vidéo sur votre bureau, tout ce que vous pourrez me dire pourra être retenu contre vous....

Pas évident...

Ceci dit + de 40 ans et 3 enfants devrait normalement être une preuve d'expèrience pro et de stabilité.

J'avoue ne pas comprendre...

je reformule,

le fait de denoncer (sans avoir de preuves ecrites)
fait egalement que si un nombre de personne
denoncent des pratiques douteuses de recrutement
concernant un employeur precis, ça bougera "peut etre"
mais si personne n'en parle comment voulez que ça se sache??

l'union fait la force non?
je suis peut etre naîve mais j'y crois
j'ai agi pour ma part, concernant un employeur qui proposait
autre chose qu'un emploi, le service qui m'a recu ce jour là, m'a affirmé
que si une autre personne se plaignait egalement des memes pratiques
douteuses, il y aurait enquete!

bien que cet employeur soit encore actif aujourd'hui
mais au moins il y a une trace !

100 % le nom !

Mamadou = corbeille
La même personne avec un nom à consonnance occidentale = réussite
Tout au moins pour le premier entretien.

Quand aux preuves...
Il ne peut réellement y en avoir tout comme...
Il me semble concevable qu'il y ait, en dehors des critères cités précédemments, une affinité entre employeur et employé, et vice et versa...
Le problème, actuellement, est que, racisme il y a, c'est certain, mais un recruteur, je l'ai été, recrute également sur d'autres critères, expérience, présentation qui reflète la personnalité, charisme...
Toutes proportions gardées, une entreprise est une grande famille, embaucher un collaborateur est "un peu" comme former un "couple"...

Et, dire non est souvent associé à discrémination maintenant !
Alors que que n'est pas forcément lié.

Mr. Na0,

J'ai toujours travailllé avec des hommes qui m'ont embauchée et je n'ai jamais eu l'impression de former un couple ! Ne prenez pas votre désir profon pour la réalité !!! 8)

Maintenant que les entreprises françaises aient tendance à se comporter en cellule familiale, oui, j'en fais présentement l'expérience, après avoir travaillé 20 ans avec des japonais et américains je retrouve une ambiance assez franco-française, quasiment fonctionnaire !!!

ça dépayse !!!

"On pourrait peut être se donner d'autres contraintes, comme par exemple, écrire un texte en omettant une lettre (le + connu c'est la disparition de Pérec, texte de 120 pp. sans "e"), pour info on appelle ça un lipogramme !!!!"

Alors qui choisit la lettre manquante ???

"Ne prenez pas votre désir profon pour la réalité !!!"

Vous avez choisi la lettre "d" Miss Violette

humm for a single simple man you are a bit confused/confusing Mr. Na0!!!

Trèfle de plaisanterie comme dirait ...je suppose que vous palez du "d" de discrimination ????

"je suppose que vous palez du "d" de discrimination"

Le "r" maintenant ?

Ooooups j'en perds mon latin ! vous parlez of course !

Course à pied, pied de cheval, cheval de course...

on s'éloigne, on dérive là !!! lol

revenons à nos moutons pluyot à nos brebis !!! j'étais récemment en recherche d'emploi et, à mon âge canonique, avec un enfant en bas âge, mère célibataire, j'accumulais toutes les discriminations potentielles !!!!!

et puis, et puis, j'ai décidé de ne pas me poser en victime et d'y aller franco, bref j'ai trouvé ! Bien sûr je suis sous-payée, pas du tout utilisée à mon potentiel mais j'y suis!

La dicrimination c'est aussi souvent la possible victime qui la pratique ... dans sa tête !!! forcément cela se réalise !!

Le "y" maintenant

Si cette image peut faire sourire, je pense que ce genre d'entretien existe et que ça ne doit pas être facile de répondre quand on cherche un job:



De nos jours le même type de question peut être posée par un employeur tordu aussi bien à une femme qu'à un homme.

Un lien pour illustrer...

http://www.femmes-egalite.gouv.fr/index.htm

Il faut faire attention à ce que l'on met sous le mot discrimination et surtout savoir ou est la limite.
Le hic est que ce sont des rapport humain et donc personne n'est réellement impartial. Le recrutement c'est aussi un part de feeling et au final, un employeur prendra, à compétences égales (si possible), la personne avec qui il se sent le mieux.
C'est aussi cela le travail des ressources humaines.

Et puis, il y a discirmination là ou l'on considère qu'il y a discrimination.
Il faut, je pense, savoir se vendre, et puis si le directeur fait de la discrimination, je pense que c'est un job qui ne vaux vraiment pas le coup, et c'est un entreprise qui n'est pas , comme qui dirais, "dans l'air du temps".

Tu couches ?
Non, ce n'est pas le titre d'un film porno (bien que ?). Cette accroche provocatrice fait partie des nombreuses expressions sexuelles et sexistes lancées aux femmes sur leur lieu de travail ou même à celles qui cherchent à se faire recruter.

Voici un petit florilège d'expériences découvert sur le site de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (Avtf).

- Une ingénieure informatique se présente à un entretien d'embauche. Elle s'entend dire par le recruteur agitant une pile de curriculum vitae :
- "Bien entendu, vous n'êtes pas la seule candidate... Etes-vous disponible ? ... Il va vous falloir un petit plus..."

- Une secrétaire arrive à la fin de sa période d'essai. Son patron s'approche de son poste de travail et lui met les mains sur les épaules :
- "L'essai n'est pas particulièrement concluant, mais on peut s'arranger. D'ailleurs, dans votre situation, ces années de chômage, un enfant, vous n'avez pas tellement le choix" !

- Une journaliste est convoquée par le rédacteur en chef :
- "Il est bon votre article, vous avez du talent. C'est la première fois que je dis ça à une stagiaire. C'est décidé, je vous mets en orbite. Je vous invite à dîner pour fêter ça".
Elle décline l'invitation. Quelques jours plus tard, le patron entre dans son bureau :
- "C'est nul ce torchon, vous allez me refaire ça vite fait. Attention ma jolie, quelques coups de téléphone et ta belle carrière s'arrête là".

- Une femme de ménage nettoie les bureaux tard le soir. Le contremaître, arrivant par surprise alors qu'elle passe l'aspirateur, la pousse dans un coin et tente de la déshabiller.

L'Avtf est la seule structure spécialisée dans la prévention et le traitement des violences au travail en France. Elle est d’ailleurs à l'origine des lois françaises relatives au harcèlement sexuel. Si vous avez un jour affaire à un collègue ou un patron sexiste et que vous ne savez pas comment vous en sortir, n’hésitez pas à contacter l’Avft : 01 45 84 24 24. Un numéro à glisser dans votre répertoire au cas où… !

ola messieur, ne vous emportez pas tant.
C'est vrai, ce genre de chose arrive et plus souvent qu'on ne le pense.
Mais il faut savoir ou est la limite entre le sondage de la personne et les harcelement et la discrimination.

Un recruteur peux poser des question qui peuvent paraître ambigue mais c'est un metier qui ne repose pas sur des certitudes. Comment être sur de recruter la bonne personne si on ne le sonde pas avant lors de l'entretient.
LE recrutement n'est pas une science exacte et chacune d'entre nous, et je dit bien CHACUN, a déjà fait de la discrimination.

Donc je repose la question, Ou est la limite? Ne pas tombé dans l'exagération.....