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| scandale du LIBOR | |
| | Auteur | Message |
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cougnesdans Super Rochelais
Nombre de messages : 911 Age : 68 Localisation : LR Date d'inscription : 25/05/2006
| Sujet: scandale du LIBOR Ven 13 Juil 2012, 18:46 | |
| Je vous invite à lire cet article de blog.
Il vaut par ce qui y est écrit, mais aussi par les multiples liens que vous y trouverez (parfois en anglais).
Gardez à l'esprit qu'au bout du compte, c'est nous qui payons, et que d'autre part les media français sont beaucoup réticents que les anglo-saxons à répandre l'information.
Tous ceux qui me lisent savent que je n'ai pas beaucoup d'attirance vers les anglo-saxons, mais là, leur media font leur boulot.
http://vahineblog.over-blog.com/article-scandale-du-libor-1-million-de-milliard-de-dollars-detournes-108043429.html
bonne lecture. | |
| | | TipTop Administrateur
Nombre de messages : 4364 Localisation : La Rochelle Loisirs : informatique, vélo, balades, voile... Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: Re: scandale du LIBOR Sam 14 Juil 2012, 10:53 | |
| - Citation :
- En arrêtant de rémunérer les dépôts des banques depuis mercredi, la Banque centrale européenne voulait les inciter à se prêter davantage entre elles et à alimenter l'économie, mais les effets tardent à se faire sentir et le scepticisme domine.
Pour la première fois de son histoire, l'institut francfortois à abaissé à 0% (contre 0,25% précédemment) la rémunération des fonds placés au jour le jour sur sa facilité de dépôt par les banques européennes. Depuis plus de quatre mois, les banques déposent chaque soir environ 800 milliards d'euros sur cette facilité, un montant historiquement élevé. Ces fonds proviennent, en partie, des deux prêts exceptionnels à trois ans consentis aux banques par la Banque centrale européenne (BCE) fin décembre et fin février, pour un total de 1.018 milliards, qui devaient empêcher un tarissement du crédit lié à la conjoncture économique dégradée.
Pour rompre avec ce fonctionnement en circuit fermé, la BCE a donc décidé d'agir. Au premier jour de la fin de la rémunération des dépôts, les montants déposés sur la facilité de dépôt ont fondu de presque 500 milliards d'euros, pouvant laisser croire que ce montant alimentait désormais le circuit économique. Or, il n'en est rien. Car en réalité, les banques ont simplement transféré leurs surplus de liquidités d'un compte de la BCE à l'autre: à savoir sur leurs comptes courants auprès de l'institution, qui servent normalement aux banques à stocker les "réserves obligatoires" exigées par la banque centrale. Cependant depuis mercredi les liquidités déposées dans ces comptes courants dépassent très largement les niveaux exigés par la BCE pour les réserves obligatoires.
Mercredi, elles ont atteint près de 540 milliards d'euros contre à peine 74 milliards la veille. L'argent stocké en plus du montant exigé pour les réserves obligatoires n'est jamais rémunéré par la BCE, mais en cas d'urgence les banques peuvent facilement utiliser leurs surplus de liquidités dans leurs comptes courants, alors que les liquidités dans la facilité de dépôt sont bloquées pour la nuit. "Je ne suis pas trop optimiste" quand à l'impact sur le marché interbancaire du taux zéro pour les dépôts auprès de la BCE, a déclaré à l'AFP Patrick Jacq, stratégiste obligataire de BNP Paribas. "Cela n'a rien changé", a-t-il ajouté. Interrogé, un porte-parole de la BCE s'est abstenu de tout commentaire. "Nous ne nous attendons pas à ce qu'un taux de dépôt à zéro encourage les prêts bancaire dans le contexte actuel", avancent les stratégistes de Crédit Agricole CIB.
Sur le fond, aucun des facteurs qui expliquaient que les banques parquent des centaines de milliards auprès de la Banque centrale n'a changé, observe un banquier, sous couvert d'anonymat. La crise de la zone euro continue à susciter la défiance entre banques, seuls les plus grands noms acceptant encore de se prêter de l'argent. "En temps de crise financière, les banques ont tendance à garder en réserve plus de liquidité que d'ordinaire", observe les économistes de Berenberg Bank, ajoutant que ménages et entreprises en font souvent de même. Par ailleurs, les banques se préparent à l'entrée en vigueur du nouveau cadre réglementaire dit Bâle III, qui pénalise lourdement les prêts entre établissements financiers, considérés comme très risqués par le régulateur.
Pour tenter de débloquer la situation, le gouverneur de la Banque des Pays-Bas, Klaas Not, a évoqué la possibilité de fixer un taux négatif à la facilité de dépôt, comme cela vient d'être fait au Danemark. "Une fois que les dépôts seront intégralement passés de la facilité de dépôt au compte courant, cela n'aura plus d'intérêt", tempère toutefois M. Jacq. Mettons les banquiers derrière les barreaux !! SIGNEZ LA PÉTITION: La Commission européenne, le Parlement européen et les Etats membres: En tant que citoyens touchés par la vague des crises bancaires qui ont affecté nos économies et notre qualité de vie, nous vous exhortons à tout faire pour que ces banquiers assument leurs responsabilités. A ces fins, il vous faudra introduire une législation ambitieuse contre les abus sur les marchés, y compris des sanctions pénales pour les banquiers qui font fi des règles et transgressent nos lois. http://www.avaaz.org/fr/la_fin_de_limpunite_des_banquiers_fr/?vc | |
| | | TipTop Administrateur
Nombre de messages : 4364 Localisation : La Rochelle Loisirs : informatique, vélo, balades, voile... Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: Re: scandale du LIBOR Mer 18 Juil 2012, 01:43 | |
| - Citation :
- "Nous présentons nos excuses quant au fait que la HSBC n'a pas été à la hauteur des attentes de nos régulateurs, de nos clients, de nos employés et des citoyens", a affirmé devant une commission sénatoriale Irene Dorner, présidente de HBUS, la filiale américaine de HSBC.
Ce non-respect des réglementations "est inacceptable", a-t-elle ajouté devant la commission d'enquête du Sénat liée à la sécurité intérieure, qui a publié un rapport accablant sur les pratiques de la banque.
Le responsable du respect des réglementations chez HSBC, David Bagley, a annoncé en pleine audition sa démission en reconnaissant qu'il y a eu des "domaines dans lesquels nous avons connu des défaillances significatives".
Selon le rapport des sénateurs, la banque a fait prendre des risques au système financier américain en l'exposant à de possibles activités de blanchiment d'argent lié au trafic de drogue ou au financement du terrorisme dans les années 2000.
La mise au jour de ces pratiques intervient au moment où le scandale des manipulations du Libor, le taux interbancaire offert à Londres, prend de plus en plus d'ampleur dans le monde de la finance.
Le rapport de la commission d'enquête du Sénat a souligné de "graves carences" dans le système anti-blanchiment de HBUS, qui n'a pas réussi, selon les parlementaires, à surveiller de façon efficace les activités suspectes.
Transactions secrètes
L'audition de mardi a par exemple souligné que la banque avait réalisé 16 milliards de dollars de transactions secrètes avec l'Iran sur une période de six ans. Les responsables de la banque étaient au courant des "transactions secrètes avec l'Iran" --dont la documentation ne mentionnait aucun lien avec ce pays-- depuis 2001 et jusqu'en 2007, pour un total de 25.000 opérations, selon le document parlementaire de 330 pages.
Les Etats-Unis interdisent les relations commerciales et financières avec l'Iran, la Corée du Nord ou encore le Soudan.
Le sénateur démocrate Carl Levin, qui préside la commission, a qualifié de "choquantes" les manipulations de la banque et a déploré le fait que les responsables de la banque "savaient ce qui se passait, mais ont permis à cette pratique trompeuse de continuer".
Par ailleurs, selon des éléments du rapport mis en avant par la commission dès lundi, la banque a exposé le système financier américain à de possibles opérations de blanchiment de l'argent de la drogue des cartels mexicains. La filiale mexicaine a ainsi transféré un montant de 7 milliards de dollars vers HBUS entre 2007 et 2008.
HBUS a également entretenu des relations financières avec des établissements bancaires soupçonnés de liens avec des organisations terroristes présumées. Le rapport cite à cet égard la banque saoudienne Al Rajhi Bank.
Le document souligne aussi que le géant bancaire britannique a aidé à écouler un montant de 290 millions de dollars en chèques de voyage émis par une banque japonaise au bénéfice de ressortissants russes qui prétendaient travailler dans les voitures d'occasion.
HBUS possède 470 agences aux Etats-Unis et fournit des services à environ 1.200 autres banques, dont 80 filiales.
Par par grande générosité j'offre aux banques qui sont sans le sous : | |
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| Sujet: Re: scandale du LIBOR | |
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