Nombre de messages : 4364 Localisation : La Rochelle Loisirs : informatique, vélo, balades, voile... Date d'inscription : 16/01/2006
Sujet: Les Cowboys Etanches Dim 19 Fév 2012, 00:16
Citation :
Je ne suis qu'un anonyme, je ne connais personne dans le monde de la musique, mais l'informatique aidant, j'ai pu me créer mon petit studio virtuel paradisiaque pour jouer au chanteur, au groupe de rock. Cuivres, cordes, batteries impensables, modélisations d'amplis, bref, moi et ma petite Telecaster (made in Indonesia) on s'est bien amusés à jouer les rockstars. Compensation maximum par rapport à une vie professionnelle que j'ai délibérément choisie éloignée du monde du spectacle, n'étant d'une part pas assez bien gaulé pour être roadie, et d'autre part décidé à ce que la Musique (avec un grand Aime, demeure toujours une passion et jamais une contrainte). Et aussi, parce que je suis bien conscient de mes limites. Je ne suis ni Jimmy Page, ni Jacques Brel. Alors j'essaie d'exister petitement dans ce monde, à l'écart, et c'est très bien pour moi, ma chérie et ma fille. Je grève parfois le budget en me payant un logiciel (ça vous fait rire ? Je ne les pirate pas... trop bête le gars ? Non, juste trop anarchiste pour traverser dans les clous histoire de pas me coltiner le garde-champêtre), et basta.
Bref, voici Motel Riviera, dernier né (j'appelle ça un album, vous m'en voudrez pas, les gamins parlent bien de camions de pompiers pour décrire leurs playmobils...).
Et non, Jimmy, ce n'est pas de la musique humoristique (j'ai du mal avec ça aussi), c'est de la chanson désengagée. Très différent. J'essaie de créer des choses dont on peut rire ou pleurer, chacun selon son état et son envie. Je vous détaille le menu ? Pfff... Mais c'est vrai qu'elle est garnie de chansons con-con, faut expliquer un peu...
Motel Riviera <-> Hotel California, of course. Le côté Oulipo, la contrainte, c'est la structure et la ligne de batterie du morceau des Eagles. Le message est clair : si les Eagles se retrouvaient bloqués dans leur hôtel de rêve, Maurice et Jeanine se voient boulées de leur motel miteux au bout de leurs quinze jours de congés payés. Avec un solo pourri, en plus. La réalité face au rêve. 'Tain, c'est presque une chanson communiste...
Macadam : Chanson écologique (je ne suis pas écologiste). Juste le bonheur de faire du Status Quo tout seul avec un texte qui sonne. Enfin je trouve.
Tubular Western : Oups. Privé. Première incursion poétique dans le disque. Je me suis rendu compte, après coup, que le "message" ressemblait fortement aux notes de pochettes de La Violence Et L'Ennui de Léo Ferré. Pas fait exprès. Je me compare pas à Léo, soyons clairs.
Gravitation Blues : Chanson à texte. Je vous laisse libre de juger.
Ingrid : Ingrid, c'est mon oie. C'est une bête en cour. Ha ha ha... private joke, et tentative de sonner comme la Gaby de Bashung.
Nos Amis Les Allemands : Hey Jude ! Ben oui, juste une tentative de créer une chanson sur la même stucture, y compris le final, avec la Sambre-Et-Meuse en toile de fond. Ca vous arrive jamais de péter un cable ? Et on en est presque là, politiquement...
Sunday Bloody Sunday : Encore de l'Oulipo. Tu prends le titre d'une chanson, t'en fais autre chose. Mauvais jeux de mots sur Jean-Louis Foulquier, Mireille Mathieu, association d'idées débile histoire de casser les monuments culturels établis. Batterie directement pompée sur le tube de Noir Désir (que j'avais vus aux Franco, qui m'avaient gonflés, en 1989... je dis ça pour mon psy). Celle-là est vraiment débile et j'aurais du la virer.
Magnolias Forever : Même idée, tu prends un titre et... sauf que c'est un hommage très sincère mais raté (ça sonne pas trop), à la Nouvelle Orléans, suite aux dommages que l'on sait.
Que Je T'Aime : Johnny Hallyday meets Michel Delpech. Si elle intéresse Dave, je lui fais un prix d'ami. Elle a un sens caché, aussi, mais si terriblement caché que j'en parlerai pas ici.
Woodstock-sur-Mer : On repart dans le lourd. Amertume sur le fait qu'on devient tous un peu vieux cons bourgeois. Souvenirs nauséabonds d'un week-end à l'Ile d'Oléron.
Niort -> La Rochelle : si vous venez de Paris, vous pourrez lire le texte, graffité sur la 4 Voies entre... Niort et la Rochelle. Y'a bien sûr du Gandhi, et d'autres trucs là-dedans, mais je le trouve beau. Suffisamment beau pour éviter de prendre sa bagnole et rendre quand même hommage à ces sales empêcheurs de tourner en rond, qui chaque soir, me disent "on arrête tout, on réfléchit ?".
Sales cons, je vous aime
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