Bzzz Bzzz

Pas rare mais quand même inhabituel, un essaim d'abeilles s'est posé cet après-midi sur un arbre Cour des Templiers, juste devant la sandwicherie libanaise. C'est toujours impressionnant, même elles ne manifestent aucune agressivité quand elles migrent.
Les pompiers ont appelé un apiculteur qui devait venir les chercher avant ce soir.

joli spectacle de la nature !
J'espère qu'y n'y a pas un attila du DDT qui les
a arrosé et qu'elles vont survivre dans un
environnement qui leur convient.

Ces petites bêtes sont d'autant plus précieuses
qu'elles disparaissent de manière extrèmement
inquiétante aujourd'hui.

Ca me rappelle une fois ou j'ai croisé le chemin
d'une tite abeille exténuée. Elle n'avait même
pas la force de s'envoler et avait de la peine à
marcher. Je l'ai attrappé, et mise sur une feuille
de papier ou j'ai déposé quelques gouttes d'eau
copieusement sucrées.
Moment magique, je voyait sa langue qui rentrait
dans la goutte d'eau pour choper tout les sucres
qu'elle pouvait. Au bout de 5 minutes environ,
elle s'est remise sur ses papattes, a continué a se
nourrir et s'est envolée au bout de 10 minutes.

C'est si chouette de contempler cette nature à
laquelle on fait tant de misère, et que certains
ont même l'audace de dénigrer en affirmant
quelle est hostile


Bonnes routes à tous !

Nonon, je peux témoigner que les pompiers ont fait l'impossible pour trouver un apiculteur et éviter le DDT.

Par ailleurs, je me rappelle avoir sauvé une abeille en train de se noyer: une feuille pour la sortir de l'eau: 30s.
J'ai continué mes activités et en repassant, je l'ai regardée 5mn plus tard: elle se lissait les ailes pour les sécher
et 5 mn + tard encore, elle s'était ré-envolée (rien dans un rayon de 3m). Voilà: 30s pour sauver une vie utile (et même si elle ne l'était pas???)

Depuis longtemps les apiculteurs sont cherchés; Quand j'étais môme, il y avait un gros essaim dans un lilas de la cité administrative. Quand l'apiculteur est venu, forcément, je rôdais pour voir vu que les petits,c'est facilement curieux.
Très sympathique et voyant que je n'avais pas peur, ce pédagogue m'avait invitée à m'approcher et à laisser les abeilles se poser sur moi si je le souhaitais, surtout sans faire de grands gestes.
De nos jours, par crainte d'un incident, il n'en aurait pas pris le risque, mais à l'époque ça posait aucun problème. De toute façon, mon père était dans le coin et avait donné son accord aussi.
Cela m'a gentiment familiarisée avec ces petites ouvrières

@Cougnesdans:
Ca ne coute rien, et ca apporte au moins le plaisir de l'avoir fait

@flocon
ah jolie expérience

Et SURTOUT effondrement d'un mythe foireux:
"Attention les abeilles, c'est méchant et ca pique".

Respect

Bonne soiré

flocon a écrit:

Très sympathique et voyant que je n'avais pas peur, ce pédagogue m'avait invitée à m'approcher et à laisser les abeilles se poser sur moi si je le souhaitais, surtout sans faire de grands gestes.
De nos jours, par crainte d'un incident, il n'en aurait pas pris le risque, mais à l'époque ça posait aucun problème. De toute façon, mon père était dans le coin et avait donné son accord aussi.

Tu as raison en tous points:
-il faut se rappeler ces gens qui se font des barbes avec des abeilles en train d'essaimer: elle ne piquent jamais si la personne ne s'agite pas.
-Par ailleurs, j'ai souvent récolté du miel. Bien protégé du haut, je me suis parfois fait littéralement bouffer avant-bras ou cuisses: dès que le tissu est un peu tendu sur la peau, elles voient la chaleur de la peau à travers le tissu, se précipitent et sacrifient leur vie pour défendre leur ruche.
Je ne suis pas allergique (pas d'oedème pour moi), mais il s'agit de dizaines de piqûres entre 3 et 5 cm de diamètre, un peu douloureuses sur le moment, mais qui démangent surtout pendant 3 à 4 semaines, et c'est ça le pire.
Je ne leur en ai jamais voulu: elles ne faisaient que défendre leurs réserves pour l'hiver, même si l'apiculteur sait qu'elles en ont assez pour survivre.

Ça pique en effet, mais uniquement pour se défendre. Il est clair que plus on se débat et plus on les effraie et excite.
Evidemment, quand on touche à leur petite maison, elles ont de quoi être affolées.
Mais y'a pas moyen de se protéger pour récolter le miel ? Et le coup de l'enfumage, c'est pas si efficace que ça ? Ou alors faut peut-être se présenter à mâtines, quand la fraîcheur nocturne les paralyse un chouïa ?

flocon a écrit:

Mais y'a pas moyen de se protéger pour récolter le miel ? Et le coup de l'enfumage, c'est pas si efficace que ça ? Ou alors faut peut-être se présenter à mâtines, quand la fraîcheur nocturne les paralyse un chouïa ?

Si, l'enfumage est efficace autour de la ruche, mais c'est quand tu t'éloignes un peu avec leurs rayons de miels que quelques-unes suivent (celles qui n'étaient pas dans la ruche au moment de la récolte, et aussi celles qui ont échappé à la fumée en s'envolant vers le haut au lieu de descendre vers l'air pur au fond de la ruche), te repèrent, te suivent et t'attaquent logiquement.

Bien sûr, quand je me suis fait piquer, je l'avais cherché en mettant (1 fois) une veste pas assez épaisse, et (plusieurs fois) de l'avoir fait en jeans, au lieu de pantalons plus bouffants.
Et je re-précise que c'est en pliant la jambe et en tendant donc le tissu sur le haut de la cuisse qu'elles voient les infra-rouges de la peau qui réchauffe le tissu, et elles foncent dessus, leur dard étant assez long pour le traverser.

C'était donc ma faute. Heureusement, j'ai toujours évité les jeans moule-bite, passeke là...

Je mémorise l'information :quand on vole du miel après enfumage, déguster l'objet du larcin le plus près possible de la ruche