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 La Poche de La Rochelle

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MessageSujet: La Poche de La Rochelle   La Poche de La Rochelle EmptyJeu 10 Juin 2010, 16:55

Souvenirs de guerre dans les Marais autour de La Rochelle

Durant un an, Dominique Charles, journaliste et réalisateur, et Isabelle Dossin, ethnologue au Parc du Marais poitevin, ont rencontré les habitants de Saint-Sauveur-d'Aunis, de Ferrières-d'Aunis et du Gué-d'Alleré (Charente-Maritime). Ensemble, ils ont réouverts les mémoires et ont permis la réalisation de ce film documentaire sensible : "Gravé dans les mémoires - Souvenirs de guerre dans les Marais autour de La Rochelle".

Des mots, des souvenirs, des silences, le film restitue des témoignages riches et bouleversants sur le vécu de ces hommes et de ces femmes, durant le siège de la Poche de La Rochelle (1944-1945), autour de Saint-Sauveur-d'Aunis.

Véritable plaidoyer contre la guerre et ses conséquences, le film juxtapose et mêle des témoignages très intimes et sincères. A travers les commémorations annuelles conduites dans chacune des communes citées, on découvre un formidable effort de maintien du souvenir et de transmission de la mémoire.
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MessageSujet: Re: La Poche de La Rochelle   La Poche de La Rochelle EmptyVen 11 Juin 2010, 16:53

Voici un petit condensé sur l'histoire de la libération de La Rochelle trouvé sur le net et particulièrement bien écrit. Je remercie son auteur.


Le sort de LA ROCHELLE, s'est joué à partir du 20 Août 1944, lorsque le colonel PREUSSER qui commandait la place de La ROCHELLE est remplacé par un officier de marine d'éducation PRUSSIENNE, l'Amiral Ernst SCHIRLITZ.
Parallèlement, en Angleterre, le Général DE GAULLE calme les alliés qui veulent continuer à -je cite-"ramollir les poches avec des tapis de bombes".
DUNKERQUE, BREST, LORIENT, SAINT-NAZAIRE et tant d'autres villes ne sont plus que champs de ruines mais toujours tenues par les troupes Allemandes.

A la même pèriode, les résistants de tout le sud-ouest affluent autour de LA ROCHELLE pour "En découdre avec l'ennemis".
Ce sont d'ailleurs EUX qui vont tenir SEULS les premières semaines du siège de la poche de lA ROCHELLE.
Les troupes Françaises ont débarqué en Provence le 15 Août; une partie remonte la vallée du Rhône et l'autre remonte le sud-ouest; elle ne sera opérationnelle à La ROCHELLE que début Octobre.
Dans ces conditions, la situations est explosive :18700 hommes puissamment armés retranchés dans la ville et sa périphérie face à quelque centaines de résistants....
Le commandement Français, qui a comprit l'importance stratégique de La ROCHELLE, décide avec l'accord officieux du Général DE GAULLE, de tenter une négociation avec l'occupant ; le Capitaine de Frégate Hubert MEYER, négociateur dans l'âme, est désigné et pénètre dans la ville le 6 Septembre pour son premier entretien avec l'amiral SCHIRLITZ.

Et là, l'improbable se produit : non seulement il est subjugué par la beauté de la ville, mais DES LE PREMIER REGARD, QUELQUE CHOSE PASSE ENTRE CES DEUX MARINS; malgré un premier contact un peu 'rugueux' où les deux hommes se jaugent, le dialogue s'installe très vite et la perspective d'un accord ne fait pas de doutes.

Le 18 Septembre 1944, le Général DE GAULLE en visite à SAINTES confirme son soutien à MEYER et renouvelle aux alliés la consigne de ne pas bombarder la ville.

Malheureusement, une bavure dramatique qui s'est produite deux jours avant dans une petite commune de la périphérie de La ROCHELLE, risque de tout compromettre : lors d'un accrochage entre soldats Allemand et Résistants, plusieurs civils sont lâchement massacrés.

C'est donc dans un climat d'extrême tension que MEYER rencontre SCHIRLITZ pour leur troisième entretien le
20 Septembre 1944.
Là, le chef Allemand s'engage immédiatement à diligenter une enquête afin que les auteurs de ce massacre soit punis.
(Ce qu'il fit avec pour résultat la condamnation des coupables.)
Mais pas seulement; très vite, les deux hommes décident que TOUS les résistants portant un brassard marqué 'FFI' seront traités comme des SOLDATS REGULIERS et non comme des TERRORISTES. De même, TOUT CIVIL PRIS POUR ESPIONNAGE OU SABOTAGE sera échangé contre des prisonniers de guerre Allemand.

L'amiral SCHIRLITZ accepte et veillera au respect de cet accord jusqu'à la fin du siège.

C'est lors de cette rencontre, une demi-heure après cet accord inouï, inimaginable quelques semaines plus tôt, que l'amiral a ces mots qui l'élèvent au rang de citoyen Européen car ce n'est plus le soldat qui parle, mais l'homme :
"NOUS TRAVAILLONS MAINTENANT POUR NOS ENFANTS."

Certes, la guerre n'est pas finie, mais il est clair que cet homme pense à l'avenir et que la vie humaine compte à ses yeux.
Et c'est lui qui clôt l'entretien par ces mots : "ENTRE MARINS, IL EST TOUJOURS FACILE DE SE COMPRENDRE."

MEYER reprendra une partie de cette phrase pour titre du roman relatant ces faits qu'il publiera vingt ans plus tard.

Fort de cette avancée, le commandement Français décide de poursuivre les pourparlers dans l'espoir d'un accord protégeant les civils ; MEYER rencontre SCHIRLITZ le 30 Septembre et, ensemble, ils mettent au point une convention qui fixe des règles simples permettant aux deux camps de guerroyer à leur guise dans une zone de combat parfaitement délimitée par une ligne rouge coté Allemand et bleu coté Français.
C'est ainsi que le 20 Octobre 1944, l'amiral SCHIRLITZ signe la 'CONVENTION d'OCTOBRE' qui va permettre de sauver bien des vies.

Carte de la poche de La ROCHELLE suivant la 'Convention d'Octobre'.
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Bien que signé par le Colonel ADELINE pour le commandement Français, cet accord n'en est pas moins officieux et secret, ce qui fait courir à MEYER un risque mortel en cas d'indiscrétion; les combattants Français ne comprennent pas pourquoi ils ne vont pas déloger l'ennemi, ni pourquoi des convois de ravitaillement de La ROCHELLE se mettent en place.
Car dans les clauses de la Convention, l'amiral SCHIRLITZ a accepté que la population Rochelaise soit ravitailler par mer sous l'égide de la CROIX ROUGE SUEDOISE.

Le chalutier MESSIDOR quitte le vieux port de La ROCHELLE après y avoir déchargé des vivres et du bois de 'boulange'; il évacue des malades et des prisonniers.
La Poche de La Rochelle 100611034944624195

Quand aux soldats Allemands, ils assurent leur propre ravitaillement par des sorties en convois armés qui débouchent systématiquement sur des accrochages avec le dispositif Français qui s'est organisé et compte désormais plus de 15000 hommes, de l'artillerie et des chars; il y a des morts, des blessés et des prisonniers dans les deux camps mais
PLUS UN SEUL CIVIL FRANCAIS NE TOMBE SOUS LES BALLES ALLEMANDES.

Participant au siège de La ROCHELLE, l'acteur Jean GABIN pose avec son équipage devant leur Tank Destroyer SOUFFLEUR II. (2éme peloton, 2éme escadron du RBFM de la 2éme DB.)

La Poche de La Rochelle 100611035136668604

Le temps passe et la situation en Europe évolue : la contre-offensive Allemande du 9 Décembre dans les Ardennes est un échec et partout le front recule. Parallèlement, les bombardements alliés s'intensifient sur l'Allemagne et le 3 Avril 1945, KIEL, la ville domicile de l'amiral SCHIRLITZ, est totalement détruite par les bombes;
TOUTE SA FAMILLE EST PORTEE DISPARUE.

Le lendemain, le Général DE LARMINAT, qui a pris le commandement des forces Française, dénonce la convention d'Octobre pour avoir les mains libre vis à vis de la poche de ROYAN qui bloque toujours l'accès au port de BORDEAUX.


Dernière édition par TipTop le Ven 11 Juin 2010, 17:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Poche de La Rochelle   La Poche de La Rochelle EmptyVen 11 Juin 2010, 17:11

C'est dans ces circonstances dramatiques que le 12 Avril 1945, MEYER rencontre SCHIRLITZ pour la septième fois; c'est un homme brisé qui lui fait face et MEYER comprend qu'il doit désamorcer la situation.
C'est alors l'humaniste qui s'adresse à l'Amiral en ces termes:
"Monsieur l'Amiral, je viens d'apprendre l'épouvantable malheur qui s'est abattu sur votre personne. Bien que nous soyons ennemis, permettez moi de vous dire toute l'horreur que je ressens et toute la sympathie que j'éprouve pour vous . Laissez moi vous serrer la main."
L'Amiral, touché, lui répond :
"Monsieur le Commandant, aucune des paroles de sympathie que j'ai reçues autour de moi ne m'a touché autant que celles-là"
Les qualités humaines de ces deux Hommes permettent de renouer le dialogue et d'envisager la sauvegarde de la convention et donc, de la ville. MEYER reprend :
"La guerre, Monsieur l'Amiral, est une chose affreuse. Nous avons essayé tous deux de la rendre moins cruelle ici. Alors pourquoi, d'Homme à Homme, ne tenterions nous pas encore quelque chose au nom de ceux qui sont morts ? Faisons qu'ils ne soient pas morts en vain...
-Que pourrions nous faire encore ?
-Monsieur l'Amiral, la Convention a été rompue pour des raisons politiques. Elle me paraît cependant pouvoir survivre entre nous, Soldats. Si elle a été dénoncée dans la lettre, nous pourrions la maintenir dans l'esprit...
-Je ne doute pas de votre loyauté, mais quelles garantie me donneriez vous ?
-Je ne puis, Monsieur l'Amiral, en garantie, vous offrir que ma parole d'honneur.
-Je l'accepte. Je sais qu'elle est valable...Je ne ferai donc rien avant que nous ne nous soyons à nouveau rencontrés."

Seuls deux marins empreins de respect et de confiance en la parole de l'autre peuvent tenir ce discours !
Dés lors, le sort de la ville, de ses 14000 habitants et des soldats des deux camps ne tiennent plus qu'au respect de cet engagement.

Le 13 Avril, MEYER parvient à convaincre le Général DE LARMINAT qui adresse à l'Amiral SCHIRLITZ une lettre justifiant la dénonciation de la Convention et signifiant qu'il accepte de lui faire confiance !

Le 30Avril 1945, HITLER se suicide et l'Amiral DOENITZ lui succède; les forces Française, sentant que la fin est proche, veulent en découdre et investir La ROCHELLE, au risque de provoquer une boucherie et la destruction de la ville.
C'est la mort dans l'âme que MEYER rencontre SCHIRLITZ le 2 Mai car il doit lui annoncer les intentions belliqueuses de sa hiérarchie.
Là, se produit un petit miracle; la rencontre se tient dans une petite salle de la capitainerie du port, au pied du phare d'alignement du chenal, dont voici la photo.

La Poche de La Rochelle 10061103573675736

Depuis cette salle, les deux négociateurs aperçoivent les tours du vieux port.

Est-ce cette vision qui inspire l'Amiral SCHIRLITZ ?
On peut le penser car aprés d'âpres discutions, il semble tout à coup transformé : LA ROCHELLE 'La REBELLE', cette ville chargée d'histoire, ce port dont les tours majestueuses ont vuent tant de marins partir vers l'horizon, tout ce qu'ils ont mis tant de coeur à sauver ne PEUVENT PAS, NE DOIVENT PAS DISPARAITRE.
L'Amiral ne peut rien signer, rien écrire d'officiel qui serait assimilable à une trahison par son commandement, mais il veut bien engager sa parole de Soldat qu'il fera tout son possible pour éviter le pire.

Aprés cette entrevue, un groupe de Rochelais accompagne anxieuseusement sur le port la délégation Française et salut son départ en chantant la Marseillaise.

Une fois encore, c'est la confiance en la parole donnée qui sauve la situation et permet à MEYER de calmer les ardeurs guerrières du camp Français; la situation reste en suspend jusqu'au 4 Mai 1945 lorsque l'Amiral DOENITZ déclare après un entretien avec MONTGOMERY : "Les conflits ont perdu toute signification à l'ouest."

En clair, LA GUERRE EST FINIE POUR L'ALLEMAGNE.
Le jour même, SCHIRLITZ et MEYER se rencontrent à nouveau et mettent sur pieds une commission Franco-Allemande permettant la reddition de la poche sans débordements dangereux ni de la population, ni des soldats tant Français qu'Allemand. L'Amiral renouvelle alors sa promesse de faire tout son possible pour sauvegarder la ville et ses ports.

La reddition sans condition de l'Allemagne est signée à Reins le 7 Mai 1945 à 2h45 au poste de commandement du Général EISENHOWER et sera effective le 8 Mai à 0h00.

La population Rochelaise, informée par la radio Bir Hakeim de la résistance, laisse exploser sa joie : partout dans la ville fleurissent Cocardes, Drapeaux et Oriflammes; on prépare la fête alors que les soldats Allemand patrouillent encore en armes dans les rues !
Au dessus de la porte de la 'Kommandantur' le drapeau nazi flotte toujours mais, à la fenêtre d'un particulier juste au dessus, un drapeau Français claque au vent de la liberté !!!

Et le 8 Mai à 10h30, les troupes Française entrent dans la ville sous les acclamations de la foule, SANS TIRER UN SEUL COUP DE FEU !! La passation de pouvoir se passe sans accros et, en fin de journée vers 23h00, MEYER reçoit la capitulation personnelle de SCHIRLITZ. En effet, l'Amiral a remis la ville aux mains du Colonel CHENE, mais c'est à MEYER qu'il veut se confier avant de finir la nuit au millieu de ses soldats à la base sous-marine.
Se passe alors ce dialogue irréel entre vainqueur et vaincu :
"Ma patrie est perdue !
-Monsieur l'Amiral, j'ai moi-même vécu des minutes semblables au mois de Juin 1940.
-Ce n'était pour votre pays qu'une défaite provisoire, car le monde entier se trouvait derrière la France, tandis que l'Allemagne demeure seule, à la merci de ses adversaires. Dans l'effondrement de ma patrie, je n'ai qu'une consolation, celle d'avoir fait mon devoir jusqu'au bout et d'avoir remis ma forteresse au loyal adversaire que vous êtes. Monsieur le Commandant, voulez-vous me permettre de vous serrer la main, en soldat ? Le combat entre la France et l'Allemagne est fini. Peut-être nous retrouverons-nous un jour comme alliés ?"
Paroles chevaleresque et ô combien visionnaire !!!

Le lendemain, dés 7h00, Meyer est sur les quais de La PALLICE pour acceuillir le commandot de Fusiliers Marin Français chargé d'investir la base.

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Puis, à 8h00, MEYER rejoint SCHIRLITZ dans une petite pièce du bureau du port; l'Amiral a posé sa Dague d'Honneur et ses pistolets d'ordonnance sur la table.
Les deux officiers se saluent et le Français présente au vaincu l'acte de capitulation. L'Amiral le signe sans le lire, tant il a confiance en son vainqueur. Puis, s'avançant vers ses armes, il les considère un instant, les saisie et les tend à MEYER qui promet de les lui restituer un jour.

Les MEILLEURS ENNEMIS quittent le bureau, se saluent et partent chacun vers leur destin.
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En Juillet 1947, l'Amiral obtient un NON LIEU dans le procès de la bavure de Septembre 1944 suite au témoignages du Général DE LARMINAT, du représentant de la Croix Rouge Suédoise et du Capitaine de Frégate Hubert MEYER.
Libéré en Octobre 1947, il rentre à KIEL où il retrouve sa femme et sa plus jeune fille, miraculeusements épargnées par le terrible bombardement du 3 Avril 1945.

En Janvier 1948, Hubert MEYER est fait "Citoyen d'Honneur de La ROCHELLE" au cours d'un conseil municipal extaordinaire. Le maire lui demande alors pourquoi un homme originaire de NANCY, qui ne connaissait ni la ville, ni ses habitants, avait pris tant de risques, mis tant d'ardeur à sauver La ROCHELLE.
MEYER répond que c'est la ville qui l'a inspiré et le dit en ces termes:
"Quand je suis venu pour la première fois, en Septembre 1944, quand j'ai vu sous un beau soleil se dresser vos tours, votre port d'où sont partis tant d'hommes vers l'incertitude de la vie maritime, j'ai été saisi par la beauté des choses qui s'offraient à moi et j'ai eu aussitôt l'ardent désir de sauver cette ville."

Le vieux port et sa flotille de pêche tels que MEYER les découvrent le 8 Septembre 1944.

La Poche de La Rochelle 10061104055798850

En Août 1954, le Capitaine de Vaisseau Hubert MEYER, qui poursuit une brillante carrière, tant diplomatique que militaire, n'oublie pas le passé; il parvient à restituer, par l'intermédiaire du Général Allemand SPEIDEL, sa Dague d'Honneur et ses armes à son honorable Ennemi car, comme ces deux marins visionnaires l'avaient pressenti 10 ans plus tôt, l'EUROPE se construit dans la paix retrouvée.
Tenu par le secret militaire, MEYER devra attendre 20 ans avant de publier un roman intitulé "ENTRE MARINS" dont il envoie un exemplaire dédicacé à l'Amiral SCHIRLITZ en Avril1966.

Ces deux hommes d'exception, qui ont toujours maintenu un contact par courrier, ne se sont revus qu'une seule fois en Août 1976, lorsque les époux MEYER furent reçus à KIEL chez l'Amiral et sa femme; occasion pour les femmes, en pleur de pouvoir enfin tomber dans les bras l'une de l'autre et pour les hommes de reparler longuement de leur aventure commune.

La mort frappe MEYER le 8 Septembre 1978 dans un accident de voiture dont sa femme réchappe gravement blessée. Dés qu'elle le peut, Mme MEYER annonce la terrible nouvelle à l'Amiral SCHIRLITZ qui, malade, s'éteint dans son sommeil dans la nuit du 27 au 28 Novembre de la même année, peut être 'pressé' de rejoindre...
'SON MEILLEUR ENNEMI'.

Cette histoire est restée plus ou moins dans les cartons jusqu'au début des années 2000, lorsque deux historiens décident d'enquêter sur cette incroyable péripétie de la poche de La ROCHELLE et décident d’en faire un livre publié en 2005 pour le 60éme anniversaire de la libération de la ville.
On peut s’étonner de la facilité avec laquelle l’Amiral SCHIRLITZ a accepté de négocier la sauvegarde de la ville ; la réponse se trouve dans des écrits de l’Amiral que les historiens ont trouvé dans ses archives personnelle :
Lorsqu’il est arrivé le 20 Août 1944 à La ROCHELLE, l’Amiral SCHIRLITZ a ressenti la même émotion vis-à-vis de la ville, que le Capitaine de frégate Hubert MEYER quelques semaines plus tard…..
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