- flocon a écrit:
- C'est formidable comme une religion qui interdit la vie de couple à ses représentants s'y connaît bien dans la vie de couple !
La plupart des religions (au moins les monothéistes) ont eu cette pratique, avec l'objectif de maximiser le nombre de leurs fidèles, et en se souciant peu des conditions de vie des enfants existants ou à venir.
C'est le cas depuis longtemps en Algérie, avec l'idée que "on les aura par le nombre" (les colonisateurs), et avec les roustes que se prenaient les épouses qui n'avaient pas pondu depuis 3 ans et que leurs maris soupçonnaient de prendre la pilule en cachette (même dans les années 80: j'y étais).
ça a aussi été le cas jusque dans les années 50 au Québec (SP350, s'il me lit, pourra le confirmer ou l'infirmer):
il faut bien sûr prendre en compte la domination des anglophones sur les francophones qui ne pouvaient là encore résister que par le nombre, mais quand même, le curé allait voir un bon gars dans le village:
"C'était quand, ton dernier gamin, Jacques?"
"Ben.. y'a deux ans!"
"Ta femme est enceinte?"
"Ben.., j'crois pas"
"Faut t'y mettre, Jacques, faut t'y mettre!"
D'où les records de familles à 22 ou 24 enfants dans la Belle Province dans la première moitié du XXième siècle.
A contrario, il y a eu aussi le contrôle des relations sexuelles par les "corbeaux" (surnom des curés habillés de robe noire jusqu'aux pieds autrefois). Par exemple, je me rappelle cette fiction à la télé, elle m'a marqué il y environ 30ans, tirée d'une nouvelle d'un auteur connu mais j'ai oublié; il y avait quelque chose de crédible:
En France, 1ère moitié du XXième siècle.
Un propriétaire, ou petit châtelain, dans les 35 ans, dans une province de France.
Une épouse (frigide?), dans les mêmes âges, pas d'enfant, et son curé qu'elle finance bien.
Une domestique, attachée depuis longtemps à la propriété, dans les 60 ans.
Dialogue épouse/curé, l'épouse le regard baissé:
"Mon mari est un homme très fort, il me demande 2 à 3 fois par semaine.."
"2 à 3 fois par semaine! Mais c'est trop, beaucoup trop!" (regard condamnateur du curé)
Est-elle si frigide? Ce n'est pas sûr, et on sentait à certains regards qu'elle ne le détestait pas vraiment , son bonhomme, qui au fond l'aime et la respecte(c'était bien joué). N'était-elle pas plutôt victime d'une éducation étouffante interdisant le plaisir, et entretenue par le curé pour qu'elle reste sous sa coupe?
Résultat: le mari se défoule avec la vieille domestique, par derrière en soulevant jupes et jupons, dans la cuisine.
Sordide? Oui absolument.
Mais en n'allant pas aux putes à la ville, en ne prenant pas une maîtresse, il reste quelque part fidèle à sa femme et ils sont tous les deux bien malheureux.
Le curé n'y est pas pour rien.......