Je ne me suis pas sentie de tout lire, tout ça est bien trop long (je n'ai pas dépassé la 40° page sauf lecture des titres et quelques développements), mais l'accroche d'introduction ne m'a cependant pas du tout convaincue.
L'alimentation ancestrale, la seule qui convient... à voir !
Selon la région où l'on réside, et le type d'alimentation possible en fonction des produits locaux, l'humanité n'a pas consommé partout la même chose, surtout dans des temps reculés.
De plus, le développement des échanges a permis une plus grande variété alimentaire et des apports, dont certains légalisés par des gouvernements (ajout d'iode dans les sels par exemple qui ont limité les goitres dans des populations éloignées des côtes maritimes par exemple).
Si l'abus de sel, sucres... et l'absorption massive de calories non utilisés du fait de la vie moderne sédentaire ont de toute évidence des effets nocifs, l'alimentation du paléolithique était tout autant carencée (je serais étonnée que l'espérance de vie ait été à l'époque enviable et les pathologies absentes, mais évidemment : on a pas de témoins).
Enfin certaines activités (métiers ou loisirs) nécessitent un immense investissement d'énergie, de même que le vieillissement modifient les besoins.
Il m'apparaît quelques vérités logiques, mais aussi autant de contre vérités dans ce document. J'adore le passage sur les céréales où il est dit que le céréale cuit induit entre autre des caries... sûr que la mastication de céréales crus devait pas user les dents à sa manière, mais ça c'est pas mentionné !
D'ailleurs, il y est reconnu que ce fameux régime ne marche pas à tous les coups (comme c'est bizarre). De plus, je n'ai vu nulle part précisé que les malades n'usaient pas dans le même temps de médicaments... cela ne prouve donc pas grand chose.
Par contre, nous ne sommes pas tous égaux et avons chacun certaines fragilités. Que notre alimentation soit adaptée dans ce cas est éminemment utile. Il est clair que celui qui jouit d'une santé de fer s'alimente beaucoup plus librement que, disons au hasard : un diabétique.
La vie est plutôt courte et pleine de contraintes. Assez épicurienne, je trouve pas mal de plaisir dans la fonction alimentaire et m'estime heureuse de consommer de tout... en quantité modérée.
Alors même si un scientifique quelconque étale que le gluten et les laitages sont malfaisants (entre autres), je ne me priverais pas d'une bonne tranche de pain et d'un bon fromage !