Jacques Brel

Hommage au Grand Jacques....

Jacques Romain Georges Brel naît le 8 avril 1929 à Schaerbeek en Belgique. Fils de bourgeois bruxellois, il connaît une enfance austère entre éducation catholique et scoutisme. A 21 ans, il se marie avec Thérèse Michielsen, dite Miche, rencontrée lors d'activités théâtrales. Leur première fille, Chantal naît un an plus tard. Mais Brel rêve d'ailleurs. Il finit par s'attirer les foudres de son père en abandonnant la cartonnerie familiale à la vingtaine passée pour tenter sa chance dans les cabarets.

Il débute à La rose noire en 1952 puis enregistre un disque chez Philips-Bruxelles. Le découvreur de talents Jacques Canetti l'auditionne en 1953 et le fait venir à Paris alors qu'arrive France, sa deuxième fille. En 1954, Canetti le fait participer au festival de Knokke-le-Zoute. Il s'y classe dernier. Un critique commente : "Il écrit de belles chansons, le regrettable est qu'il persiste à les interpréter". En 1955, il chante dans des organisations chrétiennes ce qui lui vaut de la part de Georges Brassens, son véritable ami dans la profession, le surnom affectueux d'"Abbé Brel".

Le succès arrive enfin en 1956 avec "Quand on n'a que l'amour". La bonne alchimie s'est faite avec le pianiste François Rauber qui va lui donner la formation musicale qu'il n'a pas. Il deviendra son arrangeur en studio. Sur scène, c'est un autre pianiste qui l'accompagnera : Gérard Jouannest avec qui il compose "Madeleine", "La chanson des vieux amants", "Les Vieux"... En 1958, naît sa troisième fille Isabelle. La même année, il remonte sur la scène de l'Olympia qu'il avait foulée en 1954, sans succès. Cette fois, le public est au rendez-vous.

En 1959, sort son quatrième albums avec trois "tubes" : "La valse à 1.000 temps", "Ne me quitte pas" et "Les Flamandes". Les tournées s'enchaînent à un rythme infernal dans toute la France mais aussi l'URSS, les Etats-Unis, le Moyen-Orient. 250 à 300 gala par an. En 1965, il est sur la prestigieuse scène du Carnegie Hall de New York. La presse américaine parle d'"Ouragan magnétique". A l'été 1966, sa décision d'arrêter est prise. Il ne l'annoncera que lors de ses adieux à l'Olympia, le 1er novembre.

La chanson l'a lassé. Il fait quelques apparitions au cinéma, "Les risques du métier" en 1967 d'André Cayatte. En 1968, il monte "L'homme de la Mancha", un spectacle musical qui l'avait fasciné à New York. Un succès. Mais épuisé, il abandonne le rôle un an plus tard après 150 représentations. Il tourne pendant l'été "Les Assassins de l'ordre" de Marcel Carné et commence à travailler sur "Franz", son premier film en tant que réalisateur qu'il tournera en 1971. La même année, il joue dans "L'Aventure c'est l'aventure" de Claude Lelouch. Il y rencontre la jeune comédienne et danseuse, Madly Bamy avec qui il s'exilera aux Marquises pour y finir ses jours.

En 1973, Jacques Brel se sait malade. Il tourne "L'emmerdeur" d'Edouard Molinaro et se lance dans de grandes croisières à bord de son voilier. En 1974, on l'opère du poumon. Son cancer est déjà très avancé. En 1975, il part s'installer aux Marquises avec Madly. Deux ans plus tard, l'envie d'enregistrer un disque le reprend. Il rentre à Paris travailler avec ses anciens complices sur les 17 chansons qu'il a écrites à Hiva Oa. 12 seront enregistrées. A sa demande, il n'y a eu aucune promotion. Mais la sortie du disque est un évènement national. Il retourne sur son île mais en est rapatrié en juillet 78. Il est au plus mal.

Hospitalisé six semaines à Neuilly, le "Grand Jacques" finit l'été dans le sud de la France. Le 7 octobre, il est ramené d'urgence à l'hôpital de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Il y décède deux jours plus tard d'une embolie pulmonaire. Le 12 octobre, son corps est ramené à Hiva Oa. Il y est enterré près de la tombe du peintre Paul Gauguin.
(Source: Europe 1)

Maxime Le Forestier et Zazie chantent Les vieux amants de Jacques Brel
Duo inattendu que celui ci , mais magnifique Maxime Le Forestier et Zazie pour une interprétation de l'une de chansons du siècle . "La chanson des vieux amants" de Jacques Brel .... accompagnés par Jean Félix Lalanne à la Guitare. Doux "bonbon sucré" à consommer sans modération aucune (ça ne fait pas grossir)
(Extrait du DvD de Jean Félix Lalanne "Autour de la Guitare")