Il lui avait caché la maladie, et refusait le port du préservatif.
Ils ont vécu ensemble pendant 9 mois, entre 1998 et 1999. Seulement lui était atteint du VIH... sans le dire à sa compagne. Au début de leur relation, il avait accepté le port du préservatif. Puis il avait exigé de le retirer, prétextant que ça le gênait. Quelques mois après leur rupture, la jeune femme découvrait qu'elle était séropositive.
Elle a porté plainte pour "tentative d'homicide involontaire" et "mise en danger de la vie d'autrui".
L'homme de 41 ans, ancien toxicomane, a reconnu avoir menti à sa compagne. Il a été condamné à 2 ans de prison ferme, plus un an avec sursis. Le tribunal correctionnel de Marseille a retenu le délit d' "administration volontaire d'une substance nuisible ayant entraîné une incapacité ou une infirmité permanente".
Pénaliser, est-ce la solution
Non, selon le président d'Aides, une association de lutte contre le sida. Bruno Spire craint qu'à force de sanction, les séropositifs n'aillent plus se faire dépister. "Les personnes psychologiquement faibles préfèreront sans doute vivre dans l'ignorance plutôt que de se savoir contaminatrices, et donc de potentiellement aller en prison", confie-t-il au Figaro.
Il ajoute : "C'est là le vrai danger : ceux qui ignorent leur état sont plus dangereux pour les autres que ceux qui sont traités."
(Sources: Le Figaro, France Info, AFP). Selon vous, faut-il punir la transmission sexuelle du virus du Sida par un partenaire au courant de sa maladie
. Que pensez-vous du ''barebacking'', cette pratique qui consiste à ne pas se protéger volontairement lors d'un rapport sexuel pour contaminer l'autre
- Que pensez-vous de cette décision de justice