Chaîne TV Senior

Aujourd'hui l'ancien animateur de "Nulle Part Ailleurs", Philippe Gildas (72 ans) lance sa chaîne TV "Vivolta".

Public visé : les plus de 45 ans avec une programmation sur mesure adapté à ce public ciblé et surtout grand consommateur de petit écran.

Autour du "gourou" Gildas, des animateurs "séniors" comme Jérôme Bonaldi, Marie-Ange Nardi, Jacques Pradel, Jean-Pierre Gaillard et Vincent Ferniot.

Seul regret la chaîne sera présente que sur Numéricâble et Canal Sat.

Monsieur Gildas est gentil tout plein mais je trouve qu'il abuse en mettant dans la case "séniors" les gens de moins de 60 ans... Lui à 72 ans il est quoi alors C'est mon coup de gueule du jour...



http://www.vivolta.com/

Citation :

C'était dans l'air depuis 2003. Cette fois c'est fait, l'ancien animateur de « Nulle Part Ailleurs » inaugure demain une chaîne pour les séniors, avec une programmation sur mesure pour eux. Gildas nous explique ce qui l'a poussé à se lancer dans l'aventure et comment il entend la mener.

LA DEPECHE DU DIMANCHE : Demain, vous prenez l'antenne sur Vivolta, votre nouvelle chaîne, votre nouveau bébé. Comment se sent-on à la veille d'un tel événement ?

Philippe GILDAS : Enthousiaste, excité et plein d'énergie. Cette dernière semaine a été employée aux enregistrements des émissions avec Muriel Robin et Victoria Abril… J'ai déjà plongé dans l'aventure, une grande et belle aventure.

DDD. Quelle est cette aventure ? Dans quel état d'esprit l'avez-vous envisagée ?

Ph.G. : Vivolta est une chaîne d'art de vivre pour les 45-65 ans et plus si affinités comme on dit. On sait qu'à l'approche de la cinquantaine les besoins de chacun ne sont plus les mêmes. Les enfants commencent à voler de leurs propres ailes, on est installé dans la vie, on a plus de temps pour s'occuper de soi et l'on a envie de rester actif, dans le coup. Car aujourd'hui, dans ces âges-là, on ne se sent pas vieux. Donc, après les tout-petits, les séniors vont avoir une chaîne de télévision qui leur est entièrement consacrée sur le câble, sur le satellite et le web. Pour eux 24h/24, autour de moi et avec moi, une équipe d'animateurs et de chroniqueurs va décrypter l'actualité et assouvir leur soif de curiosité et de découverte. Culture sous tous ses aspects, santé, argent, patrimoine, vie quotidienne et temps libre…Nous espérons qu'une véritable interaction se mettra en place entre la chaîne et son web pour devenir un média à part entière et un pôle internet de référence.

DDD : Vous même, quel âge avez-vous ?

Ph.G. : 72 ans. Mais ce n'est pas pour autant que je me sens vieux et qu'il n'y a plus de travail pour moi à la télé. Vous m'imaginez en retraité ? Pas moi. Et Michel Drucker, vous l'imaginez en retraité de la télé ? L'idée de cette chaîne lui revient mais il était trop pris par ses émissions pour s'y consacrer. Notre chaîne sera vivante et évitera l'écueil de la nostalgie même s'il nous arrive de faire des clins d'œil à des séries comme « Dallas ».

DDD. La « senioressence », c'est tendance ?

Ph.G. : En tout cas, la vie allonge avec tout ce qu'elle a d'excellent. La génération à laquelle j'appartiens et même celle qui suit immédiatement derrière sont celles des « boomers », de ceux qui se sont enflammés pour de grands combats, qui ont vécu de grands bouleversements de société. Ils ont milité pour leurs idéaux. Ils ont assuré la libération sexuelle, se sont mobilisés autour de mai 68 et de la chute du mur de Berlin. Comment voulez-vous qu'ils ne demeurent pas partie prenante de leur époque, curieux, passionnés et toujours prêts à partir dans de nouvelles aventures ? Le changement est pour eux une habitude, un moteur et un plaisir.

DDD : Là, vous faites votre portrait…

Ph.G. : J'appartiens à cette génération et c'est vrai que je suis toujours allé d'aventure en aventure. J'aime prendre des risques et j'ai eu beaucoup de chance. À la radio comme à la télévision, j'ai appris à travailler avec les plus grands. J'ai vécu le triomphe des grandes radios, de la télévision dont Canal +. Il y a eu « Nulle Part Ailleurs » avec le plaisir que j'ai éprouvé et, je l'espère, partagé avec le public pendant plus de dix ans.

DDD : Vous arrive-t-il de vous reposer, de consacrer le dimanche, par exemple, à autre chose que votre vie professionnelle ?

Ph.G.: Le dimanche matin est consacré à ma vie de famille. Je vais toujours faire des courses au marché de mon quartier. C'est pour moi un rituel. L'après-midi, je travaille et j'écris. On ne se refait pas !
(Source: la dépeche du dimanche)