StreetWars à Paris

Gigantesque tournoi d'assassinat par pistolet à eau, StreetWars se déroule pour la première fois à Paris. Depuis le 3 et jusqu'au 24 septembre, 200 joueurs parcourent les rues de la capitale armés d'un super pistolet à eau.

Mode d'emploi : après s’être inscrit au tournoi via le site web de StreetWars pour la somme de 45 euros, chaque candidat à reçu par courrier la photo, les adresses personnelles et professionnelles d'une cible, ainsi que son e-mail. Les joueurs sont capables de tout arrêter pendant cette période : études, travail, famille. Vivant dans la paranoïa la plus profonde, avec un SuperSoaker (pistolet à eau de forte puissance) caché sous le manteau en permanence. Seuls les lieux de travail, les bars et les transports sont interdits pour toucher sa cible. Partout ailleurs, un "killer" peut dégainer son pistolet, l'arroser et l'éliminer. Les plus atteints parlent de «victime» et «d'assassinat». Une fois le crime commis, l'assassin hérite du contrat de sa victime et repart donc en chasse. Le dernier survivant l'emporte et si au bout des trois semaines plusieurs personnes sont encore en jeu, c'est le tournoi de mort subite qui tranchera.

Inspiré du film The Game dans lequel Michael Douglas est persécuté par une mystérieuse organisation, ce jeu propulse les plus imaginatifs en tueurs à gage de leur propre fiction ou fait simplement retomber en enfance les quadragénaires atteints du syndrome de Peter Pan. Cette chasse à l'homme ludique a déjà été organisée à New-York, Vancouver, San Francisco, Los Angeles, Chicago, Vienne, Amsterdam et Londres depuis 2004.

Ce jeu était attendu par de nombreux français avide de se désinhiber sans craindre le ridicule tout en restant dans un cadre légal et ludique. Avoir le rôle du tueur à gages dans sa propre ville est un divertissement comme un autre. C'était ça ou traverser paris en roller par grappe de 1000...

Outre l'arme en plastique et son jet d'eau meurtrier, le jeu est plutôt réaliste. Les deux Américains à l'origine de StreetWars, Franz Aliquo, un avocat new-yorkais de 31 ans, alias Supreme Commander et Yutai Albert Liao, un informaticien de 42 ans vivant à San Francisco, dit «Mustache Commander», ont «cherché la façon la plus appropriée de retrouver l'émerveillement et la joie» qu'ils avaient enfants. Ils voulaient également «permettre aux gens de vivre comme dans un film d'action et de redécouvrir la ville dans laquelle ils habitent.»

Les réticences ont commencé quand le maire de New-York, Mike Bloomberg a lancé en public que les créateurs de StreetWars auraient besoin d'une aide psychiatrique. La police a aussi critiqué le jeu en expliquant que l'arme allait certainement faire peur aux habitants et risquait d'être confondue avec une vraie. Les organisateurs se défendent en rappelant que la seule arme autorisée dans le tournoi est le SuperSoaker très coloré...



Quelles sont les règles ?

Quelle quantité d'eau est nécessaire pour tuer ? De quoi s'occupent les organisateurs ? Allez sur le site officiel StreetWars sur lequel tout le fonctionnement du jeu est expliqué. On y trouve des réponses aux questions les plus posées ainsi que les portraits des alter ego fictifs des créateurs du jeu, le commandant suprême et le commandant à moustache. Enfin, une boutique en ligne permet de commander des tee shirts imprimés de pistolets à eau.
Interview du "commandant moustache", co créateur de Streetwars, présentation d'un participant et des armes et enveloppes distribuées.

<object><param></param><param></param></object>

Bande annonce du film The Game sorti en 1997.



http://streetwars.fr/

ca a l'air vraiment sympa je trouve, on ne peu tuer a l'eau que dans la rue en plus, bien cette regle