La Rochelle et la décentralisation industrielle

Thérèse Saint-Julien a passé trois ans comme professeur à La Rochelle, elle a au cours de son séjour, exploré méthodiquement tout le mécanisme de l'implantation de l'usine d'automobiles Simca susceptible d'employer 3000 personnes dans une ville éprouvée par une série de difficultés, liées la fois aux déconvenues dans l'activité portuaire, au départ des forces américaines, à la demande impatiente d'emplois d'une population où les jeunes sont fort nombreux.

Depuis 1965, la nouvelle usine Simca à progressivement gonflé ses effectifs.
Quelles ont été les raisons de sa création; quelle influence cette implantation a-t-elle eu sur le marché de l'emploi et sur les salaires ?

Les conséquences sur la main-d'oeuvre ne semblent pas uniquement bénéfiques; l'emploi féminin ne s'est guère amélioré; les conditions de rapports avec la formation des établissements techniques locaux sont délicates; la vie économique locale ne semble avoir subi que très faiblement l'influence de cette transformation.
Pourtant, l' ouverture de l'usine a sans doute amorcé une transformation décisive des caractères de l'activité rochelaise.
1969 a vu une nouvelle décentralisation de très petite envergure et d'autres projets sont en cours. Est-ce l'amorce d'un nouveau climat dans le Centre-Ouest de la France ?

A cet égard, l'enquête de Mlle Saint-Julien prend toute sa valeur...