Les 13 ennemis d’Internet

- ARABIE SAOUDITE

- BELARUS

- BIRMANIE

- CHINE

- COREE DU NORD

- CUBA

- EGYPTE

- IRAN

- OUZBEKISTAN

- SYRIE

- TUNISIE

- TURKMENISTAN

- VIET-NAM

http://www.rsf.org/article.php3?id_article=19601

Dans son rapport annuel 2006 la France est citée:

Citation :

Au sein de l’Union européenne (UE), et notamment en France, en Italie, en Belgique et en Pologne, l’année 2005 a été marquée par un nombre élevé de perquisitions et de convocations de journalistes, sommés de livrer à la police le nom de leurs sources. Alors que la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme considère que « la protection des sources journalistiques est l’une des pierres angulaires de la liberté de la presse », plusieurs Etats membres ont multiplié les atteintes à ce principe essentiel pour la garantie d’un journalisme d’investigation indépendant.

La violence à l’égard des journalistes reste rare dans l’espace européen. Cependant, en France, neuf journalistes ont été agressés en 2005, lors d’un conflit syndical en Corse et pendant la flambée de violence qui a embrasé les banlieues françaises, en novembre. En Italie, le pluralisme de l’information est toujours mis à mal par le conflit d’intérêts de Silvio Berlusconi, chef du gouvernement, et également propriétaire du puissant groupe audiovisuel Mediaset. Cette situation - un chef de gouvernement contrôle à la fois les médias publics et une grande partie des médias audiovisuels privés - constitue une anomalie unique en Europe.

http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=570

Les agressions (par les jeunes des banlieues ou lors du conflit syndical) ne sont-ils pas du à l'impression et la réputation qui colle aux journalistes. Réputation que l'on retrouve chez beaucoup de monde. Ils ont la réputation d'être des fouineurs. La faute a une certaine presse qui remue la merde.
C'est triste parce qu'ils ont leur utilité. Les journalistes jouent un rôle vraiment essentiel :
- Pour la Birmanie, nous n'aurions jamais rien su de la répression qui a suivi la démission du général Ne Win. Répression militaire. Nous n'aurions jamais entendu parler de Aung San Suu Kyi appelée «la Dame», leader de l'opposition dans ce pays.

Ils jouent un rôle utile mais ils se laissent parfois débordé par les réactions. Je pense à l’incendie dans les banlieues l’année dernière. Ils donnaient chaque soir le nombre de véhicules brulés dans la nuit. A chaque fois, cela engendrait des surenchères.
C'est le dilemme entre la volonté d'informer et les conséquences possibles.
Ils y en a qui y réfléchissent mais hélas pas tous.